Déficience Intellectuelle

Quelle que soit son origine, la déficience intellectuelle réduit les facultés intellectuelles de la personne, sa compréhension, ses apprentissages, son jugement, son attention et sa capacité à décider. La déficience intellectuelle limite l’autonomie de la personne et modifie ses relations aux autres ; elle s’exprime donc aussi comme une conséquence sociale.

Ses origines

La déficience intellectuelle, souvent acquise dès la naissance ou la petite enfance, peut aussi survenir dans d’autres circonstances, à la suite d’une maladie, d’un accident ou d’un contexte social ou familial carencé.
A la conception : maladies génétiques, aberrations chromosomiques, incompatibilité sanguine…
Pendant la grossesse : radiation ionisante, virus, médicaments, alcool, parasites…
A la naissance : souffrance cérébrale du nouveau-né, prématurité…
Après la naissance : maladies infectieuses, virales ou métaboliques, intoxications, traumatismes crâniens, maladies psychiatriques…

Ses conséquences

Elles se manifestent généralement dans les domaines de la réflexion et de la mémorisation, des capacités décisionnelles et de l’aptitude globale à communiquer qui est plus ou moins altérée. Elles varient d’une personne à l’autre et elles ont des répercussions différentes sur la vie quotidienne, en fonction de la déficience concernée, du comportement spontané de la personne, de l’accompagnement apporté par l’entourage et des divers paramètres environnementaux.

La déficience intellectuelle ne se guérit pas, mais des actions et des accompagnements éducatifs, thérapeutiques et pédagogiques adaptés peuvent en réduire les conséquences et permettre à la personne en situation de handicap d’accéder à la plus grande autonomie possible.

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